mardi 22 janvier 2013

Fil de lecture #15

Sous la glace, Louise Penny, éditions Actes Sud, traduction Michel Saint-Germain

L'équation de Zoran


J'ai (encore) eu l'envie irrémédiable de (re)lire un Barjavel. 
J'ai effleuré les tranches des livres sagement adossés les uns aux autres et je me suis arrêtée sur La nuit des temps. Si tu voyais à quoi ressemble désormais mon livre tu comprendrais aisément pourquoi je suis bien incapable de savoir à la combientième lecture j'en suis, sans compter les prêts dont il a pu faire l'objet...

Vu son état, il ne voyagera plus, mais le relire à la maison en rattrapant les pages filantes, c'était possible.
Combien de lectures et relectures, indéfinissable donc, mais ce dont je suis à peu près certaine, c'est que la dernière fois remonte à une dizaine d'années au moins. Je me suis alors réengagée dans une lecture comme on plonge la main dans un bocal de douceurs...je savais ce que j'y trouverais, je cherchais juste le bonheur de ressentir de belles émotions.

J'avais le souvenir d'un univers très métallique, nuancé de gris plus ou moins brillants, plus ou moins doux. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir Gondwana tout en fluidité et en couleur, débordant d'une nature luxuriante... 
J'ai vieilli et mon imagination a évolué, me suis-je dit... jusqu'à ce que je remarque la peau bleue d'Elea. 

Ne m'en tenez pas rigueur, Monsieur Barjavel, mais James Cameron étant passé par-là, j'ai transposé le paysage de Pandora à votre nuit des temps.

*Un peu énervant quand même cette histoire d'imagination qui plutôt qu'évoluer trouve plus facile d'aller piocher dans des souvenirs...

La nuit des temps, René Barjavel, éditions Pocket

Fil de lecture #14

Pavillon 7, Antoine Beauquier, éditions du Jubilé

samedi 19 janvier 2013

L'intime du corps au fil d'un journal qui ne l'est pas

J'aime depuis longtemps Daniel Pennac. Toi qui pose un
Oeil ici de façon régulière tu le sais.
Une fois encore sa belle écriture a eu
Raison de moi. Et pourtant je méfiais de ce livre-là.
Nunuche même, j'avais osé penser.
A dire vrai 
Les premières pages ne m'ont pas envoûtée comme je m'y attendais,
D'ordinaire il me prend au corps immédiatement, mais
Une fois n'est pas coutume,
Ni branle-bas de 
Combat émotionnel, ni envie irrémédiable d'
Offrir des roses trémières à ce Daniel qui m'émeut tant.
Résolument convaincue que le charme opérerait, j'ai 
Poursuivi ma lecture, et j'ai encore pleuré, ri et pleuré de rire.
Sans conteste, je vous aime monsieur Pennac.



Journal d'un corps, Daniel Pennac, éditions Gallimard

mardi 15 janvier 2013

La mer à boire

J'ai découvert et lu Le poney rouge et je n'ai cessé de penser à tous les jeunes ados, à qui il est destiné et qui s'entendent dire que quand même c'est pas la mer à boire, un livre qui raconte l'histoire d'un petit garçon et de son poney.
C'est pas la mer à boire, un livre qui dans cette édition peut se lire à l'endroit et à l'envers, un accès ludique sur l'envers.
C'est pas la mer à boire...

C'est pas la mer à boire...mais une bonne tasse quand même.

Même Barnabé en est encore tout ébaubi.


Le poney rouge, John Steinbeck, éditions Gallimard Jeunesse, traduction Marcel Duhamel et Max Morise

mardi 8 janvier 2013

Chaque livre a son histoire

Je l'attendais impatiemment, mon livre sur les cailloux. 
Il a mis de nombreuses semaines avant de trouver ma boîte à lettres. 
Comme d'habitude en matière de partenariat, je ne m'étais pas documentée. Ni sur le livre ni sur l'auteur.
Sombre erreur.
J'attendais de belles histoires de cailloux ramassés et oubliés au fond de la poche, ou déposés en un lieu choisi.
J'ai reçu l'autobiographie de Maurice Rajsfus, co-fondateur de Ras-le-Front. Son nom ne me disait rien et pourtant bien évidemment je n'ignorais pas son existence. Je me souviens parfaitement des grands mouvements auxquels participait Ras-le-Front, je me souviens de la rue du Dragon et du reste. 
Je n'ai pas été emballée par ce texte non dénué d'intérêt, mais à l'écriture peu amène et truffée de fautes. 

J'ai lu les 300 premières pages pas franchement convaincue, mais ai  ainsi mérité un dernier chapitre de 17 pages sur les petites pierres de nos vies.

Ne serait-ce que pour ces quelques pages-là, je remercie Babelio et les éditions Ginkgo de m'avoir proposé cet ouvrage.


Chaque pierre a son histoire, Maurice Rajsfus, éditions Ginkgo
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