mardi 12 février 2013

Papier à musique

Liszt Consolation No. 3 by Liszt on Grooveshark

Il est parfois des livres dont tu soupçonnes le trésor qu'ils contiennent. Tu vois bien le titre, l'illustration choisie pour la couverture, le format et toute ces petites choses que tu ne sais pas décrire mais que tu sens.
Tu sais le risque, tu sais les enjolivures qui entourloupent, tu sais, mais tu oses. Toujours.
Et si le trésor se livre, tu savoures ton plaisir.

Te souviens-tu de Merci pour le chocolat, te souviens-tu de La pianiste? Vois-tu la délicatesse ambiguë d'Isabelle Huppert, entends-tu la musique qui habillait ces images?

Si tu ouvres L'accordeur de pianos, tu ressentiras l'éclat du Léman, tu entendras la finesse des notes, tu te cogneras à la folie, tu tressailliras devant l’ambiguïté de l'amour qu'on y lit, tu comprendras le pire, au fil d'un texte qui te laissera un goût légèrement amer. De cette amertume qui fait vibrer les papilles, tu vois?

Sans aucun doute, tu te remettras au piano.

L'accordeur de pianos, Pascal Mercier, éditions Libella-Maren  Sell, traduction Nicole Casanova 

1 commentaire:

  1. OK, je m'assois sur mon petit tabouret, face à l'immense Steinway, et...
    rien, je n'ose pas appuyer sur les touches.
    Je veux devenir accordeur de pianos.
    Quelle coïncidence...
    La marque des Grands Esprits !

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